Week-end en solo

Mon homme étant parti au ski, et n’ayant pas Jules ce week-end, j’en ai profité pour faire tout ce qui me plait. J’ai enfin repris mon bateau pirate fantôme, et j’ai commencé une deuxième case (les cases rouges font 50 x 50 points) ; je n’ai fait que le noir, ça m’a permis de broder tranquillement devant quelques épisodes de Dr House :

Samedi, je suis allée au ciné en amoureux avec une coupine, on a vu le dernier Tarentino : Django Unchained. Une merveille ! J’adore Tarentino. D’ailleurs je retournerai le voir avec mon chéri. Je le recommande vivement à tous les fans de Tarentino westerns spaghettis, de bagarres, d’explosions, de fusillades et de Christoph Waltz. Si si, il est juste génial.

Dimanche… j’ai refait des soupes. Je teste de nouvelles recettes, j’improvise. Dès que j’en aurai trouvé d’autres qui me satisfassent pleinement je vous en ferai profiter (celle aux pois chiches est très bonne, mais passé un bol elle a la fâcheuse tendance à vous transformer en bombe à retardement… il faut que je trouve le moyen de régler ça). J’ai aussi avancé sur mon interminable gilet de Veera ; je suis finalement arrivée au bout des 14 rangs qu’il restait avant d’attaquer les manches. Je n’ai pas refait de photo depuis celle-ci, mais maintenant il y a une demi-manche en plus. On y croit.

Et ce Lundi après-midi, j’ai pris mon premier cours de couture ! A l’Atelier Sur Le Fil, à Lille. Cadeau de Noyel de ma sœurette et de son chéri, merci encore ! Première bonne surprise : c’est à Lille, certes, mais pas du tout au centre ; à la frontière Sud, soit à peine sortie de Ronchin (à 5 minutes en voiture de ma maison, quoi). Aucun problème pour se garer (« en semaine », précise Rebecca). J’étais avec deux autres débutantes d’à peu près mon âge, et une autre élève qui travaillait sur sa « jupe juste parfaite » à côté de nous. C’était super sympa ! On a appris à réaliser une petite pochette « 1/4 heure » mais en 2h30 mdr… Bon oui mais on était trois, et il a fallu se partager une machine. C’est pour ça.

Celle-ci, la blanche et beige, c’est celle que j’ai refaite en rentrant à la maison, histoire de voir si je savais la refaire toute seule (le petit bidule pour fermer n’est pas centré, je sais !), et sur MA machine. Rien à voir avec les machines ultra modernes et sophistiquées de Rebecca, qui font tout à ta place (même passer le fil dans le trou de l’aiguille !) et sur lesquelles tu peux difficilement te planter (tu peux par exemple bloquer la machine en vitesse « tortue », quelle que soit la pression que tu exerces sur la pédale ça avancera tout cool). Moi, j’ai un brontosaure (une ELNA Supermatic verte de toute beauté), et il faut que j’apprenne à apprivoiser la bête (elle fonctionne au genou !) ; l’inconvénient est qu’elle a besoin qu’on donne de l’élan au volant sinon elle ne bouge pas ; il faut donc gérer : le volant, l’accélérateur au genou et la position du tissu, en même temps 🙂 Mais j’en suis super contente, elle marche à merveille.

Et me voilà décoincée, et décomplexée sur ce point ; moi qui me retrouvais comme une poule devant un couteau, maintenant, j’oserai me lancer. Et je remercie au passage Sophie, qui était passée il y a quelques temps pour me montrer comment fonctionne ma machine, comment monter le fil, remplir et charger les canettes, ce qu’il faut comme matériel pour débuter… toutes ces petites choses qui sont d’une telle évidence pour toutes les couturières ! Allez, maintenant il faut que j’apprenne quelques techniques…

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