A la manière de Seurat

Jules adore dessiner (Je vous arrête tout de suite, habituellement il utilise une table et une chaise qui vont bien ; là, je l’ai pris en flagrant délit…). Mieux, il adore me demander de dessiner. Il vient toujours me voir, son cahier à la main, une poignée de crayons dans l’autre, en décrétant avec un large sourire : « Maman, écrire ! »… Je fonds. Mais comme j’en avais un (tout petit) peu marre de dessiner toujours la même chose (à savoir, sur commande : des soleils, des tracteurs – hem ! – et des « kago tout s’auds »… hihi !), pour changer, j’ai sorti les pots de peinture au doigt et quelques cotons-tiges… et on s’est entraînés (enfin, surtout Jules) à faire des petits points. Un peu comme mon ami Georges, qui fait ce qu’on appelle du pointillisme (ou : divisionnisme) :  

Georges Seurat, Un Dimanche à la Grande Jatte

[Détail]

On s’est bien amusés ! Et le résultat est assez sympathique. Une fois bien sec, il a rejoint le panthéon de « kago tout s’auds » qui règne sur son beau cahier…

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